En effet, le député Mansour Kamardine évoque la "Poursuite du travail au Conseil départemental en attendant sereinement l’examen ultérieur par le Conseil d’Etat."

Voici l'extrait de sa réaction envoyée à la presse ce lundi 07 février 2022 :

" Nous prenons note de la décision du tribunal administratif d’invalidation de l’élection sur le canton de Sada-Chirongui et poursuivons notre implication au sein de l’assemblée départementale en attendant sereinement l’examen ultérieur par le Conseil d’Etat.

L’heure est donc à la poursuite du travail sur des dossiers dans lesquels nous sommes engagés comme conseiller départemental et comme vice-présidente du Conseil départemental, notamment le développement du port, les finances et les affaires européennes.

En ce qui concerne le jugement administratif, nous notons avec satisfaction que la campagne de dénigrement orchestrée par les adversaires concernant une fraude électorale supposée se trouve sans fondement et était surtout destinée à salir nos réputations.

Pour le jugement d’invalidation, motivé par 56 différences de signatures entre les émargements de 1er et de 2ème tour, nous considérons qu’il s’agit d’une méconnaissance de la culture régionale et du niveau d’instruction générale, sans que de surcroît nous sachions pour qui ces 57 électeurs ont voté. Nous avons donc bon espoir d’obtenir gain de cause devant le Conseil d’Etat.

Par ailleurs, nous nous étonnons que la plainte pénale que nous avons formulée concernant la corruption qui a marqué les élections départementales, notamment à Sada, les achats de voix et les manipulations des listes électorales, effectuées par des adversaires, semble au point mort.

Nous n’accepterons pas que les importantes échéances électorales de 2022 se déroulent dans les mêmes conditions de corruption que celles de 2021, car il en va du développement de Mayotte, de la crédibilité de la départementalisation et finalement des conditions de vie des Mahorais."